Chez nous, on aime le « fait maison » !
On a testé pour vous une recette traditionnelle du Bourbonnais : le piquenchâgne ! Une bonne idée pour les gourmands et pour occuper les enfants. Ça change de la galette et on peut y cacher une fève si on veut !
Le piquenchâgne est un dessert à base de poires, pommes ou coings. C’est une des rares spécialités bourbonnaises vraiment spécifiques de cette région, la plupart des autres, comme le pâté aux pommes de terre par exemple, sont partagées avec des provinces voisines.
Pour préparer ce dessert, il vous faut :
- 250 g de farine
- 8 g de levure boulangère
- 2 œufs
- 50 g de beurre
- 20 cl de lait
- 1 pincée de sel
- 3 cuillerées à soupe de sucre
- 4 poires ou pommes ou coings (nous avons choisi de faire moitié pommes et moitié poires)
Avant de commencer, on n’oublie pas de bien se laver les mains.
À vos tabliers, on prépare :
On mélange © Val de Sioule Tourisme 
On mets les fruits © Val de Sioule Tourisme
- Délayez la levure de boulanger dans le lait tiède et ajoutez une pincée de sel.
- Faites un puits avec la farine, versez le lait, les œufs battus, le sucre et le beurre ramolli.
- Mélangez et pétrissez fermement un bon 1/4 d’heure.
- Épluchez et épépinez les fruits. Pour que le dessert puisse être manger facilement par les petits, nous avons découpé les fruits en morceaux mais vous pouvez les laisser entiers.
Laissez reposer 3 heures © Val de Sioule Tourisme 
La pâte a bien gonflée © Val de Sioule Tourisme
- Étalez la pâte dans un moule préalablement beurré et mettez dessus les fruits coupés ou piquez les fruits entiers ou en quartier.
- Laissez reposer 3 heures.
- Dorez à l’œuf et faites cuire à four chaud en surveillant la cuisson. 180° pendant 20min.
- Laissez refroidir et bon appétit !
Le saviez-vous ?
À l’origine, le piquenchâgne était une sorte de galette de pâte à pain ou brioche communément appelée « pompe » dans le Bourbonnais. On piquait les poires bien droites dans la pâte et on disait que les poires étaient fichées, la queue vers le haut comme on « pique un chêne en terre », d’où son nom.